تاریخ انتشارشنبه ۱۰ مهر ۱۳۸۹ ساعت ۱۶:۵۳
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PATHOLOGIE DU MAHDISME
Il peut naître des situations néfastes qui risquent obstruer l’expression d’une culture dans l’espace et le temps. La culture religieuse aussi est souvent prise au dépourvue par un certain nombre de fléaux qui s’érigent en véritables freins pour la perfection. Une étude de ces facteurs pathologiques religieux offre une opportunité pour s’attarder sur ces blocus afin de prendre une attitude adéquate pour les traiter. La dernière section semble être le terrain convenable pour évoquer ce problème. Il est indispensable de connaître l’anti- mahdisme pour pouvoir mieux le diagnostiquer et le traiter. Négliger, ces gangrènes peut causer dans la communauté en générale, et la jeunesse en particulier, un déficit de foi et de conviction sur la présence d’imam Mahdi (a.s) ou une indifférence face à la nécessité d’entrer en connaissance avec ce grand personnage. Par ailleurs cette insouciance peut facilement offrir les croyants à la merci des déviateurs. D’où une maîtrise globale de ces bactéries pathogènes s’avère comme un impératif catégorique de première classe, pour garder intransigeant les épris de la famille du Prophète (ç) qui attendent depuis toujours. Nous brosserons les plus contagieux de ces microbes pathogènes à destruction massive pour la grande civilisation universelle mahdiste.

LES MAUVAISES INTERPRETATIONS
La mauvaise compréhension des projets de la révolution universelle islamique mahdiste risque pousser les gens à des analyses erronées sur ses objectifs. La considération de multiples hadiths forgés de tous bords sont à mesure de causer de sérieuses agitations dans ce thème.
1- la mauvaise interprétation du terme « Attente » peut laisser croire à d’aucuns qu’ils n’ont pas de rôle à jouer puisque l’objectif de la mission du Guide, (à savoir venir combattre l’injustice) est déjà défini. Raison pour laquelle on peut s’asseoir gentiment dans son coin et attendre qu’il vienne accomplir le miracle tout seul. Mieux encore, pour anticiper sa venue il faut participer à accroître l’injustice, le crime et la perversité pour anticiper son apparition. Cette conception de la problématique d’imam Mahdi est une dangereuse incongruité qui risque pousser l’humanité au chao, car il ne restera plus rien à faire si les quelques poignées de personnes pieuses qu’on peut encore distinguer de nos jours dans la société se mêlent au ballet de la dépravation des mœurs sous couleur de rendre prématurée la venue de la douzième étoile de la constellation de l’imamat. Cette philosophie demeure incorrecte lorsqu’on la compare aux données coraniques et aux hadiths des infaillibles qui font de l’interdiction du blâmable et de l’ordonnance du convenable un devoir religieux très important. Le fondateur de la république islamique d’Iran, Imam Khomeiny (paix à son âme) par anticipation à cette situation affirme :

« Si nous le pouvions, nous éradiquerions l’injustice et la tyrannie partout dans le monde, car c’est notre devoir religieux. Nous n’avons pas la possibilité d’aller au-delà de nos moyens. Certes, imam Mahdi (a.s) viendra remplir la terre de la justice, mais cela ne signifie pas que vous devez abandonner ce devoir qui incombe à tous et à toutes ou supposer que cette occasion vous exempte de vos obligations » . Il poursuit dans la même lancée :
« Pouvons-nous agir contrairement aux versets coraniques en se dérobant de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du Blâmable et aggraver nos péchés sous prétexte que l’imam viendra ? »
Nous avons donné le sens technique que laissait entrevoir l’attente
2- D’autres, dans une mauvaise interprétation de certains hadiths, estiment que toute révolution réalisée avant la révolution universelle du Guide attendu doit être rejetée. C’est ainsi que d’aucuns se sont farouchement opposés à la révolution islamique d’Iran, révolution opérée contre la tyrannie pour asseoir la législation divine.
Il est important de savoir que la mise en exécution de la loi divine telle que les normes, le cytise et combattre l’ennemi et la corruption ne peut se faire que si le régime en place est islamique. Ce qui rend louable toute initiative destinée à la mise en place d’un régime purement islamique. La prohibition de tout soulèvement dans les hadiths renvoie aux insurrections à coloration non divine ou des révolutions asymptomatiques qui ne tiennent nullement compte de conditions circonstancielles pour se mettre en marche. Les mouvements qui se font mensongèrement sous le nom d’imam Mahdi (a.s) y sont inclus aussi. Cela ne veut en aucun cas signifier que toutes les révolutions pacifiques et réformatrices pré Mahdi (a.s) sont à rejetées.
3- Encourager la violence et la brutalité est l’un des aspects d’une mauvaise interprétation du sens de la préparation du terrain pour la venue du dernier successeur de la famille de Mohammad (ç). Par ailleurs, d’aucuns risquent s’imaginer que l’imam est un sanguinaire (en occultation) qui viendra augmenter le niveau de l’océan de sang humain au nom de la restauration de la justice et de l’équité. L’imam est au contraire le symbole de la miséricorde et de la grâce divine qui, telle son grand-père le noble Prophète commencera pacifiquement l’appel à l’islam par les argumentations tangibles et la douceur. La majorité répondra affirmatif à cette invitation. Ce qui revient à dire que l’imam ne s’affrontera qu’avec les récalcitrants intransigeants qui en dépit de la conscience nette qu’ils auront par rapport à la chose continueront non seulement à s’y opposer, mais aussi chercher à nuire aux objectifs de la révolution.

PRECIPITATION DE L’APPARITION
L’anticipation de la venue du guide est l’un des sujets à confusion si on ne se penche pas bien sur sa signification. En effet, hâter un événement signifie l’anticiper ou l’avorter par rapport à sa date préfixée. La précipitation est une habitude humaine séculaire qui traduit sa faiblesse d’esprit face à l’inconnu qu’il veut connaître le dénouement sans tenir en considération les conditions nécessaires pour la réalisation.
Cette habitude récurrente dans le mahdisme se justifie par le fait que les partisans de sa venue scrutent impatiemment l’horizon à l’attente de l’apparition du guide attendu. L’invocation pour l’anticipation de cette venue est répétée à longueur de journée avec une ardeur digne d’un naufragé attendant les secours. Mais ce qui est surprenant ici, c’est que plus on multiplie les prières plus on a l’impression qu’elles repousseraient de loin encore l’apparition de cette étoile rare. Certes, on ne perd pas espoir, et, avec l’affection qui bouillonne dans les cœurs, on continue à redoubler d’ardeur dans la préparation de ‘atmosphère. Abdoul Rahmâne ibn Kaçîr dit : « je fut assis près d’imam Sâdiq (a.s) lorsque Mehram s’introduisit dans la concession et dit, « ô maître ! Dites-moi quand est-ce que viendra ce dont nous attendons depuis toujours ? » L’imam répondit, « les déterminateurs de temps ont menti, les pressés sont tombés dans la perdition, et les soumis sont sauvés » .
L’agitation et le désir ardant de voir s’opérer l’apparition du guide sont déconseillés dans ce sens que cela risque d’induire à l’angoisse, l’indignation et au désespoir les croyants qui attendent. Cela risque aussi transformer sa soumission en une sorte de plaidoirie qui peut tourner à l’hérésie et au désaveu sur l’existence de l’imam. Le sujet attendant peut croire à la fictivité de cette doctrine et provoquer une contamination indésirable de ce microbe pathogène dans la communauté déjà assez secouée par les événements historiques. Les animateurs de la précipitation de la venue s’agitent parce qu’ils ignorent que cette pratique est une tradition divine qui, comme toutes les autres traditions, doit se réaliser, à travers l’effectivité des conditions de faisabilité.

DETERMINATION DU TEMPS D’APPARITION
Certains sont sérieusement engagés dans la recherche de l’heure H de la venue du guide universel, alors que Dieu Le Sage a voulu que cela demeure un sujet top secret. Les hadiths ont formellement interdit la détermination fantaisiste du moment de l’apparition d’imam Mahdi (a.s). Les chroniqueurs de cet événement sont considérés comme des menteurs et des diffamateurs. Il a été demandé à imam Bâqir (a.s) quand est-ce que viendra le guide. Il a répondu :
« Ceux qui donnent une date à l’apparition du guide de la famille de Mohammad (ç) mentent (il répéta trois fois cette phrase) » .
En dépit de cela certains, volontairement ou involontairement s’hasardent à donner une date précise à l’apparition du 12ème guide de la famille du Prophète (ç). Une aventure qui a pour conséquence le désespoir au moins, pour ceux qui réaliseront à l’issu que ce n’était qu’un mirage. Ainsi, le croyant attendant le Guide doit se préserver de ces vendeurs d’illusions inconscients et se fier uniquement à Dieu Le Très-Haut qui connaît mieux que qui le moment de la venue de Sa Preuve sur Sa création.

SPECULATIONS A PARTIR DES DONNEES COMPARATIVES
Les indices permettant de pronostiquer sur la venue d’imam Mahdi (a.s) sont apparents dans plusieurs hadiths. Cependant, l’absence des renseignements précis pouvant permettre de repérer la date de l’événement a donné libre cour à toutes formes d’interprétations, d’analyses et de spéculations erronées, même comme certains osent quand même, à base des données tirées des hadiths de prédire avec incertitude les indicateur de proximité de la venue du 12ème guide. Cette problématique est considérée comme une gangrène qui risque de pousser les gens vers un pessimisme dangereux pour le mahdisme. Par exemple, lorsqu’une interprétation faite sur la personnalité de Soufiyânî qui apparaîtra dans une telle région met les gens en situation d’alerte et d’attente ; ou qu’au sujet de ce personnage diabolique des analysent sans fondement fusent de partout, laissant croire que sa manifestation sera un signe de rapprochement de l’arrivée du guide promis, cette prophétie peut tourner à l’hérésie si jamais l’imam ne vient.

PERSISTANCE DANS DES INVESTIGATIONS FUTILES
Plusieurs informations traitant du mahdisme méritent des études et des analyses textuelles vue leur indispensabilité pour les shiites qui attendent le plus l’imam. Mais, certaines personnes ou des groupes, dans des discours, des publications et voire des conférences, s’adonnent à des exposés inutiles sur les thèmes dont l’humanité n’a non seulement rien à y profiter, mais risque au contraire de créer les doutes et des interrogations frisant la déviation dans les esprits de ceux qui attendent. Par exemple soulever les débats sur «la rencontres avec l’imam », avec des encouragements et des félicitations pour faire du sujet un divertissement, cause le plus souvent le désespoir et le désaveu. Or, les nouvelles apparentes dans les hadiths convergent vers l’agrément et la soumission en l’imam Mahdi (a.s). Il est beaucoup conseillé de discourir sur les devoirs des croyants en situation d’attente, de sorte que si jamais quelqu’un a la chance de le rencontrer, que ce soit dans un contexte d’agrément divin.
Passer son temps à vouloir savoir si l’imam est marié, s’il a des enfants, où habite-t-il… sont des sujet dont l’investigation ne rapporte rien aux croyants. A l’inverse, des questionnements sur les conditions nécessaires pour faire précipiter la venue de l’imam du temps est vivement loué, car la motivation des shiites pour le travail de préparation en dépend.
Il est aussi important d’avoir une vue globale lorsqu’on met le sujet du mahdisme sur la table. Une vision globale veut dire qu’au moment des recherches sur un thème choisi, on peut profiter pour passer en revue l’ensemble des connaissances sur le mahdisme. Certaines personnes se lancent aveuglement dans des analyses et des affirmations hâtives sur le mahdisme, en se basant sur quelques hadiths seulement. Par exemple, à la suite des études sur les hadiths qui traitent seulement de nombreuses batailles ou de sang qui coulera au cours de ces affrontements, on peut tenter de conclure que l’imam sera un sanguinaire de première catégorie, alors que beaucoup de hadiths parlent de sa clémence et de sa générosité infinie, digne du Prophète (ç).
Une prise en considération des hadiths dans tous les sens conduira vers un résultat qui permettra de conclure que l’imam n’agira que selon les normes du juste avec tout le monde, faisant preuve d’une part de clémence et de générosité envers les shiites et les compagnons intègres, se comportant d’autre part en véritable force de l’ordre avec les injustes intransigeants et les pervers indomptables. Le débat sur le mahdisme demande une compétence scientifique adéquate. Ceux qui n’ont pas de capacité et de connaissances suffisantes doivent éviter de se lancer dans de tel sujet pour ne pas causer plutôt des dégâts irrémédiables dans le degré de compréhension de l’auditoire sur le mahdisme.

LES USURPATEURS DE TITRE
L’occultation a connu un relent de personnes se faisant passer pour Mahdi (a.s) ou annonçant qu’ils sont les ambassadeurs particuliers qui ont des contacts avec lui, entraînant les gens dans un mysticisme catastrophiques. L’imam personnellement dans une dépêche adressée à son dernier ambassadeur explique :
« Tu quitteras ce monde dans six jours. Parachève tes dernières tâches et surtout veille à ne pas laisser un successeur pour toi dans ton testament. Car la grande occultation commence après toi…et dans le futur, certains de mes shiites diront qu’ils m’ont rencontré ou qu’ils sont en relation permanente avec moi. Saches que quiconque déclare m’avoir vu avant la sortie de Soufiyânî et le cri du ciel aurait menti » .
Chaque shiite sait dès lors qu’il a le droit et le devoir de traiter de menteur toute personne qui oserait dire qu’il est le représentant ou qu’il est en relation avec le dernier guide de la famille du noble Prophète (ç), afin de barrer la voie à ces aventuriers en quête de réputation et de richesses. L’audace de certains de ces colporteurs et marchands d’illusion les conduit jusqu’à la création d’une école de doctrine déviée pour aggraver l’état de la division dont souffre sévèrement la communauté islamique. Nous avons par exemple la secte « Bâbisme », supplantée par le Bahâïsme et animée par l’hérétique Ali Mohammad Bâb qui au départ se faisait passer pour le représentant d’imam Mahdi (a.s), puis finit par déclarer qu’il est l’imam en personne. Quand on entre en profondeur dans l’historique de ce groupe, on se rend compte qu’il est soutenu par les impérialistes décidés à détruire l’islam en général, et l’école doctrinale Ahl-ul-bayt (a.s) qui tient l’étendard des enseignements de l’islam pure mohammadien dans l’histoire.
Il est évident que l’ignorance est en quelque sorte à l’origine de la création des groupes déviés par des personnes qui induisent des foules à l’erreur en se faisant passer tantôt pour le représentant, tantôt pour Mahdi (a.s) en personne. Le désir ardent qui anime plusieurs shiites pour rencontrer l’imam, sans aucune forme de préliminaires et connaissances, donne l’opportunité aux usurpateurs de titre pour créer la panique dans les cœurs. Les shiites doivent se servir des connaissances qu’ils ont su l’événement d’imam Mahdi (a.s) pour se prémunir des annonces qui viendront des aventuriers. Ils doivent se maintenir autour des savants dignes et intègres pour éviter de s’égarer de la vraie religion.
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