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RENCONTRE DES INTIMES

10 مهر 1389 ساعت 17:09

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L’une des difficultés que les shiites de l’époque d’occultation connaissent est le fait de se sentir éloigner de ce Joseph unique du temps. Le vent d’occultation est venu les placer en situation d’une attente qu’ils supportent péniblement dans l’espoir que ce réveil tant attendu se produira un jour et leur offrira la joie de voir enfin leur imam. Evidemment, ils savouraient le plaisir d’une manifestation approximative de l’imam sur ses ambassadeurs au cours de la petite occultation. Mais avec la grande occultation, les rapports se sont progressivement distendus si bien que ceux qui pouvaient avoir l’honneur d’obtenir une audience prés de son éminence se virent priver de cette opportunité. Seul un nombre très réduit de personnes aujourd’hui parviennent encore à rencontrer cet astre brillant dans de conditions très particulières. Les récits des grands érudits tels Sheikh Moqaddas Ardebilî, Sayyed ibn Tâoussî… ont été compilés dans des livres pour servir de témoignage à la génération d’après. Il est intéressant de rappeler que les rencontres avec imam Mahdi (a.s) s’opèrent dans les situations de nécessité inéluctable ou de guérison de personnes ou de façon normale. En d’autres termes, les rencontres d’imam s’opéraient dans des situations où quelqu’un nécessitait du secours. Pendant le pèlerinage à la Mecque, un égaré pouvait retrouver son chemin grâce à l’imam ou l’un des ses compagnons.
Dans les cas des rencontres de secours, des personnes entraient en contact avec l’imam en fonction de leur rang élevé et de leur piété. Notons qu’on ne saurait admettre de n’importe qui une quelconque histoire prétentieuse de rencontre avec l’imam. Par ailleurs, des aventuriers tout au long de la grande occultation, surtout à notre époque clament haut qu’ils ont rencontrer imam Mahdi, afin d’avoir une renommée dans la communauté et dérouter une partie des shiites. C’est ainsi qu’ils recommandent la lecture de certaines invocations et d’assister à certaines séances impudiques d’imprécations mystiques qui aboutiraient à une soit disant rencontre avec imam Mahdi (a.s), rendant ainsi vulnérable la grandeur de la rencontre avec ce grand personnage. Alors qu’Allah l’a mis en occultation et ne laisse accès à lui qu’à ceux qu’Il juge méritant. Enfin, L’imam ne rencontre certaines personnes méritantes que si la nécessité d’une situation importante l’exige. Si jamais on fournit des efforts pour voir imam juste par amour, il ne faudrait pas désespérer si le résultat s’avère vain ou interpréter cela comme un manque de considération de la part d’imam. De même, celui qui a eu le prestige d’une rencontre avec l’imam ne doit pas s’enorgueillir pensant que c’est grâce à son degré de piété et de perfection qu’il a eu cet honneur.
Nous concluons que rencontrer imam zamane et s’entretenir avec lui illumine l’âme. Mais, nos imams, et en particulier imam Mahdi, ne recommandent pas à leurs shiites de se peiner au point d’aller dormir dans le désert espérant les rencontrer. Adresser des invocations pour l’anticipation de son apparition suffit pour les shiites afin que le monde entier puisse un jour l’admirer. Imam dit : «Priez beaucoup pour la précipitation de mon apparition, car cette apparition ne profitera qu’à vous» .
Le récit de Hajj Ali BAghedâdî, une pieuse personne de son époque, mérite d’être conté brièvement :
Cet homme pieux et vertueux avait l’habitude de se rendre à Kâzimeyne visiter imam Jawâd et imam Kâzim (a.s). Il raconte, «j’avais en ma possession une quantité de biens provenant du khoms. Je donnai à Sheikh Anssârî, Sheikh Mouhammad Houssein Kâzimî et Sheikh Ayatollah Mouhammad Shouroûqî 20 toman (monnaie iranienne). Puis je décidai garder pour Ayatollah Alpi Yâsin 20 toman que je devais lui remettre une fois de retour de Bagdad. Je retournai de Bagdad jeudi et allai adresser mes salutations à mes deux imams qui reposent là-bas en paix. Après je me rendis chez Ayatollah Alî Yâsin pour lui remettre le reste d’argent qui lui revenait en guise de droit législatif que je devais moi-même payer. Puis, avec sa permission, je lui remis le reste afin qu’il le remette à qui de droit. Il voulut que je sois son hôte. Je lui présentai mes excuses car j’avais d’autres affaires à régler. Je repris la route pour Bagdad. En plein chemin je croisai le grand Sayyed, en compagnie de Waqârî, portant un turban vert sur la tête avec un grain de beauté noir sur la joue. Il se rendait du coté de Kâzimeyne pour rendre visite aux imams locataire des lieux. Il s’approcha de moi et m’adressa ses salutations de paix, me tendit une main chaleureuse et m’étreignit dans sa poitrine en me souhaitant la bienvenue : «heureux sois-tu ! Où vas-tu ainsi ? J’ai fait ziarat et je suis en route pour Bagdad, répondis-je. Ce soir c’est la nuit de vendredi. Retourne sur Kâzimeyne et passes y la nuit recommanda-t-il. Je ne peux pas, dis-je. Retourne-y, insista-t-il, afin que j’atteste que tu es un épris du prince des croyants et que tu fais partie de nos amis. Et Sheikh aussi attestera. Allah dit : «prenez à témoin deux personnes» (S2 ; 282)
Hajj Ali Bagdâdî continue : «avant cela j’avait sollicité à Ayatollah Yâsin d’écrit une pièce faisant foi que je suis un shiite et un épris de la famille du Prophète (ç), afin que je puisse l’infiltrer dans mon linceul. Je demandai à Sheikh, « comment m’avez-vous reconnu et comment allez-vous fournir ce témoignage ? Comment l’homme ne reconnaître-il pas celui qui respecte son droit ? Quel droit, interrogeai-je ? Ces droits que tu as laissés a mon représentant. Qui est ton représentant, demandai-je encore ? Sheikh Mohammad Hassan. Il est ton représentant réagis-je ? Oui ! Confirma-t-il».
Tellement je fus surpris que je réalisai qu’il existe une vieille amitié entre lui et moi, et que je l’ai seulement oublié. Dès la première rencontre, il m’a interpellé par mon nom. Je pensais qu’il voulait que je lui donne une somme du khoms parce qu’il était de la descendance du Prophète (ç). Je dis alors, «ô descendant du Prophète (ç), j’ai avec moi une somme d’argent relevant de vos droits, dont j’ai obtenu la permission de m’en servir. Il sourit et dit, «en effet, tu as versé une partie de nos droits à nos représentants à Najaf. Dieu est-Il satisfait de mes actions, demandai-je ? Oui ! Me rassura-t-il. Je revins à moi pour essayer de comprendre pourquoi ce Sayyed considérait les savants contemporains comme ses représentants. Une fois de plus je me laissai prendre au piège de l’insouciance. Je dis, « ô maître est il vrai que celui qui rend visite à imam Houssein la nuit de vendredi sera préservé des supplices de l’enfer ? Oui, répondit-il. Je vis à l’instant des larmes coulées de ses yeux. Je ne sais comment, mais je réalisai subitement que nous sommes dans le saint mausolée de Kâzimeyne sans avoir eu à parcourir la moindre distance que ce soit. Nous nous arrêtâmes devant l’entrée et il m’ordonna de lire la ziarat (invocation de salutations qu’on lit lors des visites des saints mausolées des privilégiés de Dieu). Je lui précisai que je ne pouvais pas bien lire ziarat. «Je lis alors, et tu fais ziarat avec moi ? Oui, acceptai-je. Il commença à prie sur le noble prophète (ç) et tour à tour sur les imams infaillibles. Après le nom d’imam Askari (a.s) il se tourna vers moi et demanda, «connais-tu l’imam du temps ? Comment ne puis-je le connaître ? Alors adresses-lui tes salutations, ordonna-t-il. Je commençai : « salue à toi ô preuve de Dieu et imam du temps, fils de Hassan. Il répondit avec sourire : «que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur toi aussi ». Après avoir pénétrer les lieux nous baisâmes le sépulcre. Il me dit une fois de plus, «lis la ziarat. Je répétai que je ne peux pas lire. Comme la première fois il réagit, «je le lis pour toi ? Oui, agréai-je. Il Lut alors la célèbre invocation intitulée Aminoullah. Après il me demanda si je voulais aussi prier pour son grand-père imam Houssein ? Je déclarai, «bien évidemment. Nous sommes vendredi soir et c’est le soir de ziarat d’imam Houssein. Il lut la grande ziaratoul Houssein. L’heure de la prier de maghrib (prière d’après la tombée de la nuit) intervint. Il me demanda de diriger la prière. Après la prière il avait disparu de ma vue. Quelles que soient les recherches que le fis je ne le revis plus.
Je venais à peine de me retrouver que Sayyed m’avait appelé par mon nom. Puis voulut que je retourne à Kâzimeyne. Ce que je fis malgré le fait que je ne le voulais pas. Il a désigné des faqihs comme ses représentants et enfin il est rentré dans la retraite d’occultation. C’est en ce moment que je compris qu’il s’agissait d’imam Mahdi (a.s) que je n’ai malheureusement pas reconnu à temps » .


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